Dieu compte les années

Savons-nous la longueur de la vie de Caïn, de Jubal, de Tubal-Caïn, de Lémec… ceux qui fondèrent un monde sans Dieu? Non, Dieu ne l’a pas enregistrée dans son livre: le livre des générations (Ge 5:1). Ces hommes n’invoquent pas Dieu; ils ont choisi de sortir de devant l’Éternel (Ge 4:16) et d’exclure Dieu de leurs entreprises, la longueur de leur vie a peu d’importance pour Dieu: Ceux qui me méprisent seront en petite estime (1Sa 2:30).

Par contre, Dieu relève soigneusement le nombre d’années de vie de personnes dans la lignée de la foi, ceux qui invoquent son nom. Il a promis que ceux qui m’honorent, je les honorerai (1Sa 2:30). Comment ces personnes ont-elles honoré Dieu? En croyant Dieu. Sans la foi, il est impossible de lui plaire (Heb 11:6).

Le contraste est absolu: Caïn part loin de l’Éternel; ceux de la lignée de la foi, commencée par Abel, invoquent son nom, le nom du Dieu vivant (Ge 4:16,26).

Invoquer le nom de l’Éternel, c’est:

• obtenir le salut (Ro 10:13),
  
• offrir la louange (Ps 116:13),
  
• connaître la délivrance (Ps 50:15).
  

Dieu compte leurs années. Certes, ils sont comme les autres sous la sentence de mort. Un refrain funèbre retentit tout au long du chapitre 5 de la Genèse: et il mourut… et il mourut. Mais ici, ils ont foi dans le Dieu de la vie qui est plus fort que la mort, conséquence terrible du péché introduit par la désobéissance d’Adam. La démonstration en est faite avec Hénoc qui est enlevé sans passer par la mort: Hénoc, après qu’il eut engendré Methushélah, marcha avec Dieu trois cents ans; et il engendra des fils et des filles. Et tous les jours de Hénoc furent trois cent soixante-cinq ans. Et Hénoc marcha avec Dieu; et il ne fut plus, car Dieu le prit (Ge 5:22-24).

Tout ceci nous encourage: comme chrétiens, nous sommes, dans ce monde, ceux qui invoquent le nom du Dieu vivant; notre vie sur la terre, si courte soit-elle, est digne d’être vécue en marchant avec Dieu qui connaît le nombre de nos années.